Dans un courrier adressé à Emmanuel Macron ce mercredi 21 avril, les treize parlementaires LR alsaciens demandent une action forte de sa part pour débloquer la situation. Depuis plus d'un an, aucune session ne s'est tenue au Parlement européen de Strasbourg, ce que dénoncent les signataires.
La situation devient urgente pour les treize parlementaires LR alsaciens. Depuis plus d'un an, aucune session plénière ne s'est tenue au parlement européen de Strasbourg. "Cette absence prolongée est aujourd’hui incompréhensible pour les Français attachés à cette institution", écrivent-ils dans un courrier daté du 21 avril (voir ci-dessous), adressé à Emmanuel Macron. Ils rappellent que rien n'a avancé depuis septembre dernier, date à laquelle le président de la République avait pris l'initiative d'écrire au président Sassoli, "rappelant le parlement européen à ses responsabilités".
Ils demandent donc une action forte de sa part, "une action au plus haut niveau de l’État français devient impérieuse pour débloquer la situation".
Et débloquer la situation cela veut dire le retour rapide des sessions plénières a Strasbourg pour les parlementaires, "le moment est venu pour la France d’exiger l’installation à Strasbourg".
Patrick Hetzel, l'un des députés signataires, joint au téléphone, précise le sens de la démarche: "C'est dans une logique de répartition que tout le monde accepte l'idée d'une cour de justice à Luxembourg ou d'une banque centrale européenne à Francfort. C'est bien dans cette logique que nous devons défendre Strasbourg, le seul endroit en France où siège une institution européenne. D'où le fait de dire au président de la République: c'est de votre compétence que d'agir sur ce niveau-là".
Les treize parlementaires à avoir signé le courrier sont: l’eurodéputée Anne Sander, les députés Jacques Cattin, Yves Hemedinger, Patrick Hetzel, Philippe Meyer, Frédéric Reiss, Jean-Luc Reitzer, Raphaël Schellenberger et les sénateurs Sabine Drexler, Christian Klinger, Laurence Muller-Bronn, André Reichardt et Elsa Schalck.